COVID-19 – Rentrée 2021-2022
Bonjour à toutes et à tous,
Comme annoncé lors du conseil des personnes déléguées extraordinaire du 25 août 2021 et dans notre courriel de lundi dernier, le SEPÎ a rencontré les personnes représentantes du CSSPI afin d’obtenir des compléments d’informations en lien avec les mesures sanitaires qui seront déployées durant la rentrée 2021-2022. Comme prévu, voici un retour sur les sujets traités durant cette rencontre. Les questions qui demeurent en suspens feront l’objet d’une communication ultérieure.
Au cours de nos représentations, sachez que le SEPÎ a demandé un allègement de la tâche du personnel enseignant pour l’année en cours. L’état prépandémique d’épuisement des enseignants, la situation pandémique qui perdure et qui continue de générer de l’adaptation et de la détresse psychologique ainsi que le fardeau de remettre à niveau les élèves qui ont cumulé d’importants retards académiques sont autant de facteurs qui justifient de s’en tenir à l’essentiel. De nouveau cette année, les directions d’établissement devraient faire preuve de flexibilité et de souplesse.
Travail à l’extérieur de l’établissement
Le TNP, la tâche complémentaire et les journées pédagogiques devraient s’effectuer à distance, dans la mesure où l’horaire le permet. En ce qui concerne les rencontres de parents, les rencontres de comités et les rencontres du personnel, la consigne est la même, sous réserve de contraintes organisationnelles. À cet égard, les directions d’établissement et les équipes-écoles sont invitées à faire preuve de souplesse et de flexibilité, afin d’éviter des rassemblements en présentiel, surtout en grand groupe. Si la rencontre doit absolument se tenir en présentiel, il est essentiel que les mesures sanitaires soient respectées en tout temps. Nous comprenons que plusieurs enseignant(e)s préfèrent effectuer certaines tâches ou tenir certaines rencontres en présentiel, mais la prudence est de mise, en ce début d’année. Il s’agit d’une consigne temporaire pour le mois de septembre et celle-ci sera réévaluée pour octobre.
Suivi pédagogique des élèves retirés ou absents
Élèves qui reviennent de voyage ou qui sont retenus à l’extérieur du pays en raison de l’interruption du transport aérien en lien avec la COVID-19 : Les enseignants peuvent, sur une base volontaire, scolariser ces élèves à distance. Il n’y a toutefois aucune obligation de le faire. Cette information est également disponible dans le document du ministère de l’Éducation concernant les Consignes applicables en milieu scolaire en contexte de pandémie (COVID-19) du 24 août 2021 [ci-après « Consignes du ministère »]. Vous trouverez ce document en ligne sur le site Web du SEPÎ, à la section COVID-19 (www.sepi.qc.ca/covid19).
Élèves en quarantaine : Il ne semble pas y avoir de règle claire et nous sommes en attente de précisions. Cependant, dans les Consignes du ministère, il est prévu que pour les élèves retirés (nous ne parlons pas ici de fermeture complète de classe ou d’élèves bénéficiant d’une exemption médicale), une prestation minimale de services doit être fournie. Ainsi, chaque élève dont l’absence se prolonge au-delà de deux jours doit se voir offrir des services sur une base quotidienne, lui permettant de poursuivre ses apprentissages, et ce, malgré son absence de l’établissement scolaire. Une série de services sont proposés et semblent être confiés d’emblée à l’enseignant(e) de l’élève, mais la consigne indique qu’au besoin, cette tâche pourrait être confiée à du personnel supplémentaire (ex. : enseignant(e)s n’ayant pas une tâche complète, enseignant(e)s retraité(e)s, etc.).
Classes ou écoles fermées : Les Consignes du ministère prévoient que le protocole d’urgence entre en vigueur. À l’intérieur d’un délai de 48 heures, des services éducatifs à distance doivent être offerts aux élèves du préscolaire et du primaire, selon les seuils minimaux (tableau de la page 46), et des services éducatifs à distance doivent être offerts à tous les élèves de la 1re à la 5e secondaire, selon l’horaire habituel des élèves.
Élèves bénéficiant d’une exemption médicale : ces élèves sont pris en charge par l’école virtuelle.
Suivi des cas et des contacts
La procédure de suivi des cas symptomatiques et des contacts de ces cas nécessite encore des éclaircissements de la part du CSSPI.
Pour l’instant, le SEPÎ se réfère à l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) qui a publié, le 24 août dernier, des recommandations intérimaires en lien avec la gestion des cas et des contacts en milieu scolaire (préscolaire, primaire et secondaire). Il y est notamment prévu que « si un enfant, un enseignant ou un membre du personnel présente, à son arrivée ou durant la journée, des symptômes compatibles avec la COVID-19, cette personne doit regagner son domicile dès que possible. »
Quant aux personnes ayant été en contact avec la personne symptomatique, une évaluation par la santé publique est effectuée afin de déterminer le niveau de risque d’exposition : faible, modéré ou élevé. Cette évaluation tient compte notamment du profil vaccinal, du port du masque, du respect de la distanciation et de la durée de l’exposition. L’INSPQ précise également que ses recommandations ne remplacent pas l’évaluation de risque, adaptée aux contextes épidémiologique et clinique, faite par les directions de santé publique.
Tests de dépistage rapide
Certains établissements scolaires bénéficieront du déploiement de tests de dépistage rapide (destinés actuellement aux élèves et non au personnel enseignant). Ces tests sont effectués par voie nasale, sur les lieux de l’école et génèrent un résultat à l’intérieur d’une quinzaine de minutes. L’autorisation parentale est requise pour tester un élève âgé de moins de 14 ans. Aucun enseignant n’est dans l’obligation d’effectuer ces tests sur un élève et cela ne peut être ajouté à la tâche, d’autant plus qu’il s’agit d’un acte à caractère médical.
École virtuelle
La réaffectation à l’école virtuelle a fait l’objet de discussions avec le CSSPI, notamment en ce qui concerne le respect du champ d’enseignement. Les cas problématiques devront être traités individuellement et le sujet sera traité à nouveau lors d’une prochaine rencontre.
Femmes enceintes
Les enseignantes enceintes bénéficient actuellement d’une possibilité de réaffectation dans des tâches ne représentant pas de danger pour elles en raison de leur état de grossesse ou pour leur enfant à naître, et ce, en fournissant les documents médicaux appropriés. La loi prévoit qu’à défaut d’une réaffectation, ces enseignantes sont retirées préventivement de l’établissement scolaire. La réaffectation peut, par exemple, être effectuée à l’école virtuelle ou encore dans des tâches de suivis individuels d’élèves retirés.
Port du masque
En éducation physique, le port du masque par les élèves n’est pas requis lors des activités physiques. Il est conseillé de demander aux élèves de remettre leur masque lors des portions théoriques du cours.
S’il y a plus d’un groupe dans le gymnase, une distanciation de deux mètres devrait être établie entre les groupes présents au gymnase.
Par ailleurs, selon les Consignes du ministère, lors des périodes de chaleur importante, le masque pourra être retiré en classe, lorsque la température extérieure déterminée par Environnement Canada est de 25°C ou plus, à moins que la classe ne soit climatisée.
Pour le personnel enseignant, la CNESST préconise le port du masque dès que la distanciation de 2 mètres ne peut être respectée, en l’absence de barrières physiques (ex. : plexiglass). Quant aux Consignes du ministère, il y est prévu que le masque doit être porté également dans les aires communes et lors des déplacements intérieurs.
Pour les élèves ou les enseignants désirant une exemption du port du masque, il faut se référer à la direction de l’établissement.
Passeport vaccinal
Les élèves ne sont pas soumis au passeport vaccinal pour l’ensemble des activités offertes dans le cadre des services éducatifs prévus à la grille-horaire. Ceci inclut tout sport ou activité faisant partie des programmes d’éducation physique et à la santé, de sport-études, d’art-études et de concentration sportive et autres projets pédagogiques particuliers de même nature dans le cadre des services éducatifs de la formation générale des jeunes ou de la formation générale des adultes offerts par un centre de services scolaire.
Le passeport vaccinal sera toutefois requis pour la participation des élèves de 13 ans et plus aux activités sportives et physiques pratiquées à l’extérieur des heures de classe dans les contextes suivants : tous les sports et activités physiques pratiqués à l’intérieur et tous les sports d’équipe et activités physiques extérieurs qui impliquent des contacts fréquents ou prolongés (ex. : basket-ball, football, soccer).
La gestion du passeport relève des directions d’établissement.
Qualité de l’air
Les discussions sont toujours en cours avec le centre de services, en lien avec le projet d’installation de capteurs de CO2 dans les établissements scolaires, d’ici décembre prochain.
Questions et problématiques
Toute question ou problématique doit être soumise d’abord à votre direction d’établissement. En cas de doute, d’insatisfaction ou d’absence de réponse, vous pouvez communiquer avec la personne membre du CA responsable de votre établissement ou avec Sophie Fabris, conseillère syndicale.
En toute solidarité,
Sylvie Zielonka
Présidente du SEPÎ
pour le conseil d’administration