Mythes et réalités
Les mythes entourant la déclaration entretiennent le silence et banalisent des situations inacceptables. Ici, nous rétablissons les faits pour donner à chacune ET à chacun les moyens d’agir et de faire reconnaître ce qu’il vit. Cette section met cartes sur table pour distinguer les mythes de la réalité et vous outiller à protéger vos droits et votre santé.
Mythe #1 : « Ça fait partie de la job. »
Réalité : Non. Les accidents et les actes de violence n’ont rien de normal dans un milieu de travail. Accepter la violence n’est jamais une compétence professionnelle : c’est un problème à signaler.
Mythe #2 : « C’est juste une petite blessure. Seuls les accidents graves méritent une déclaration. »
Réalité : Même un « petit » événement peut avoir des conséquences sérieuses à long terme. Les incidents répétés, même mineurs, témoignent d’une situation problématique qui doit être prise en charge. Déclarer, c’est prévenir et documenter pour protéger l’ensemble du personnel.
Mythe #3 : « L’élève est trop jeune,
ça ne compte pas. »
Réalité : Peu importe l’âge de l’élève, un geste violent ou une situation dangereuse a des conséquences réelles. Déclarer, c’est reconnaître l’impact sur votre santé et votre sécurité.
Mythe #4 : « La gestion des comportements difficiles fait partie du métier. »
Réalité : Gérer des apprentissages, des comportements, des émotions, oui. Subir de la violence, non. Déclarer la violence, c’est reconnaître que votre santé et votre sécurité comptent.
Mythe #5 : « Les menaces ou insultes des élèves et des parents, ça vient avec le travail. »
Réalité : La violence verbale ou physique n’est jamais acceptable. La déclarer, c’est protéger votre sécurité et faire reconnaître vos conditions réelles.
Mythe #6 : « Se blesser en manipulant du matériel ou en nettoyant, c’est normal. Les produits chimiques irritants, ça fait partie de la routine. Inutile de déclarer. »
Réalité : Aucune blessure ne devrait être considérée comme normale. L’exposition aux produits dangereux peut avoir des effets graves sur la santé. Les déclarer permet d’exiger des mesures de prévention adaptées.
Mythe #7 : « Les coups et morsures font partie du quotidien, en milieu spécialisé. Je n’ai pas à les déclarer parce que ça fait partie de leur façon de communiquer. »
Réalité : Ces gestes inappropriés peuvent causer des blessures ou laisser des traces psychologiques. Les déclarer permet d’éviter leur banalisation.


